Quel est l'impact environnemental d'une pompe à chaleur ?

À qui confier ses travaux de rénovation globale ?

Les pompes à chaleur sont de plus en plus plébiscitées pour leur capacité à fournir un chauffage et une climatisation efficaces tout en réduisant la consommation d'énergie. Mais au-delà de leurs avantages pratiques et économiques, connaissez-vous leur impact sur l'environnement ? RGE passe en détail les bénéfices et les enjeux écologiques liés à l'utilisation des pompes à chaleur.

Réduction des émissions de gaz à effet de serre

L'un des principaux atouts des pompes à chaleur est leur capacité à réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre par rapport aux solutions de chauffage traditionnelles. En France, le chauffage représente près de 45% des émissions de CO2 des bâtiments.

En toute logique, remplacer une chaudière à gaz par une pompe à chaleur, il est possible de diminuer ces émissions de 50 à 90 % selon le modèle et les conditions d'utilisation.

Les pompes à chaleur air-air ou air-eau ne génèrent pas de CO2 directement puisqu' elles ne brûlent pas de combustible. Elles utilisent l'électricité pour capter et transférer la chaleur, ce qui limite grandement leur empreinte carbone.

En France, grâce à une production électrique largement décarbonée, le potentiel de réduction des émissions est particulièrement important.

Une haute efficacité énergétique (COP)

Les pompes à chaleur se distinguent par leur excellente efficacité énergétique. Grâce à leur principe de fonctionnement, elles sont capables de fournir plus d'énergie thermique qu'elles n'en consomment sous forme d'électricité.

On parle d'un  coefficient de performance (COP) supérieur à 1, voire proche de 4 pour les modèles les plus performants. Cela signifie qu'elles restituent 4 kWh de chaleur pour 1 kWh d'électricité consommée.

Concrètement, cette efficacité se traduit par des économies d'énergie substantielles par rapport à un chauffage électrique classique ou une chaudière à combustible fossile.

Un mode de chauffage propre

Le fonctionnement des pompes à chaleur repose sur l'extraction de calories présentes naturellement dans l'environnement extérieur, que ce soit l'air, le sol ou l'eau. Cette capacité à capter l'énergie renouvelable et gratuite issue du soleil permet de diminuer le recours aux énergies fossiles.

Une pompe à chaleur aérothermique par exemple puise jusqu'à 75% de l'énergie qu'elle fournit dans l'air extérieur. Seuls 25% proviennent de l'électricité nécessaire à son fonctionnement. Cette valorisation des énergies renouvelables ambiantes contribue activement à la  décarbonation du secteur du bâtiment et à la transition énergétique.

Impact de la production d'électricité

Bien que les pompes à chaleur en elles-mêmes n'émettent pas de gaz à effet de serre, leur impact environnemental global dépend de la source d'électricité utilisée pour les alimenter. Dans les pays où la production électrique repose majoritairement sur des centrales à charbon ou au gaz, le bilan carbone des PAC est donc effectivement moins favorable.

Heureusement en France, grâce à un mix électrique largement dominé par le nucléaire et les énergies renouvelables, les pompes à chaleur affichent d'excellentes performances environnementales.

Couplé à une installation de panneaux solaires, il est possible de réduire encore plus la dépendance au réseau électrique, grâce à l'autoconsommation.

Approche globale de l'impact environnemental

Pour évaluer de manière complète et objective l'empreinte environnementale des pompes à chaleur, il est essentiel d'adopter une approche globale prenant en compte l'ensemble de leur cycle de vie.

C'est tout l'objet de l' analyse du cycle de vie (ACV) qui considère tous les impacts, de l'extraction des matières premières jusqu'à la fin de vie en passant par la fabrication, le transport et l'utilisation.

Cette méthodologie normée permet de quantifier de nombreux indicateurs comme les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d'énergie primaire, l'épuisement des ressources, la consommation d'eau ou encore la production de déchets.

Comparaison avec d'autres systèmes de chauffage

Selon les études ACV, les pompes à chaleur affichent généralement des performances environnementales bien supérieures à celles des chaudières gaz, fioul ou des radiateurs électriques sur l'ensemble de leur cycle de vie.

Même en intégrant leur fabrication plus intense en ressources, elles permettent de réduire significativement la consommation d'énergie et les émissions de CO2 en phase d'usage, ce qui compense largement.

Sur une durée de vie de 15 ans, une pompe à chaleur air/eau peut par exemple émettre jusqu'à 50% de CO2 en moins qu'une chaudière à condensation, en France. Ces écarts devraient encore s'accentuer à l'avenir avec la décarbonation progressive du mix énergétique.

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